La question de la concurrence entre RCs et réparateurs professionnels est souvent posée. La réponse « classique » (http://repaircafe.org/fr/a-propos-du-repair-cafe/) est que les objets réparés au Repair Café ne l’auraient pas été chez un réparateur professionnel, car la réparation aurait coûté trop cher (par rapport au prix du produit). A Saint-Egrève ou Montbonnot, nous utilisons le terme d’objet « économiquement irréparable ». Donc pas de concurrence, c’était le Repair Café ou la benne !
Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples :
– un smartphone dont la vitre est cassée est-il vraiment un objet « économiquement irréparable » ? Va t-il vraiment partir à la déchetterie s’il n’est pas réparé gratuitement ? Ou bien venir au Repair Café pour le faire réparer est-il simplement une façon de ne pas payer un réparateur (les réparateurs de smartphones, ce n’est pas ça qui manque !) ? On frise la concurrence déloyale.
– autres exemples (vécus) qui peuvent faire réfléchir : nettoyer/ régler une machine à coudre, remplacer la dalle d’un PC portable, recoudre une fermeture éclair
Comment s’assurer que le Repair Café ne se positionne pas en concurrent des réparateurs professionnels ? Comment définir un objet « économiquement irréparable » ?
Qu’en pensez-vous ?